Temps-Mort vous décortique la semaine NBA: acte 2


Seul dans son canapé ou bien bloqué au péage de Saint-Arnould, en ce retour de weekend prolongé classé orange par Bison Futé, Temps-Mort vous offre un petit passe temps avec son recap de la semaine. Au programme, les performances individuelles de James, Curry et Derozan, un pamphlet contre les Pacers, mais aussi un dernier hommage au plus « swag » des Présidents de la Terre entière.

 

  • Premier record de l’année pour LeBron

 

Cette semaine LeBron est devenu le plus jeune joueur de l’histoire à inscrire 27 000 points. En dépassant Hakeem Olajuwon, il intègre le top 10 des marqueurs les plus prolifiques de l’histoire de la NBA. A 31 ans et 317 jours, dans la force de l’âge, LBJ affiche des stats toujours aussi stratosphériques : un quasi triple double à 23pts / 9 rbs / 9 pds. Avec plus de mille pions marqués par saison, LeBron devrait dépasser Elvin Hayes et Moses Malone d’ici la fin de l’année. A ce rythme, il faudra quand même attendre jusqu’en 2022 pour le voir rattraper Kobe.

 

  • Les bons points de Temps-Mort :

 

Demar Derozan confirme son début de saison en trombe. Il devient le premier joueur depuis MJ en 1986-87 à marquer plus de 30 points sur les 7 de ses 8 premiers matchs. Il se dirige tout droit vers les félicitations au conseil de classe du premier trimestre.

 

  • Avertissement de travail :

 

Avec leur triste défaite face aux Sixers, les Pacers sont une nouvelle fois cités dans cette catégorie. Autre équipe avertie cette semaine, les Spurs. En débutant la semaine par trois défaites, dont deux à domicile, les Spurs ont montré que pour eux aussi début de saison rime avec rodage. Pour rappel, ils avaient attendu le mois de mai et le dernier match de la saison pour être défait à domicile l’an passé. Ils ont toutefois rectifié le tir en prenant leur revanche hier soir contre les Rockets.

 

  • Avertissement de conduite :

 

Le mauvais coup de sang de Paul George qui, en plus de performances collectives et individuelles très en deçà des attentes, a shooté de rage le ballon dans la tête d’une supportrice. Le capitaine du navire Pacers va devoir vite redresser la barre s’il ne veut pas vivre une saison difficile dans les eaux troubles du milieu de tableau de la conférence Est.

 

  • ROY ladder :

 

Difficile d’être clutch quand on joue pour les Sixers. Pourtant, Joel « The Process » Embiid a réussi l’exploit de mener Philadelphie à sa première victoire cette saison, grâce à money time géré à la perfection. 16 points marqués dans le dernier quart-temps et la prolongation afin d’arracher la victoire à une piteuse équipe d’Indiana…

Pour le reste de la cuvée rookie, le constat est beaucoup moins glorieux. Surtout pour le pauvre Ingram, qui dans une équipe qui marche plutôt bien, ne trouve toujours pas sa place…ni son shoot (à 10/24 au tir).

  • Pendant ce temps là chez les “grands méchants” Warriors :

Curry sait rebondir et c’est le moins que l’on puisse dire. Vendredi 4 novembre, sortie de route pour le meneur des Warriors avec un affreux 0/10 à 3 pts contre les Lakers, mettant ainsi un terme à une série de 157 matchs consécutifs en inscrivant à au moins un shoot à 3 points. Un petit weekend aura suffit à Steph pour reprendre ses esprits. Lundi 7 novembre, il décroche un nouveau record, celui du plus grand nombre de 3 pts réussis en un match avec un extraordinaire total de 13 paniers du parking. Le petit Steph a bien fait ses devoirs.

  •  Les Cavs à la Maison Blanche :

C’est la fin d’une idylle, débutée en 2012, entre LeBron et Barack. Jeudi, King James s’est présenté pour la 3ème et dernière fois à Washington en vue de recevoir les salutations de la part du Président sortant. Et pour marquer le coup, Obama a une nouvelle fois sorti une jolie blague en  rendant hommage à « LeBron James Jones » : LeBron James & James Jones, ce duo qui aura atteint 6 finales NBA consécutives. James Jones, ce fidèle compagnon un peu oublié, un peu comme un Sancho Panza ou un docteur Watson.

  • Le bonus :

Et pourquoi pas parler des Mavs dans ce bonus Temps Mort. Puisque personne n’en parle, faisons nous la voix de ceux que l’on n’entend pas et que l’on n’écoute pas.

Certes, papy Dirk passe le plus clair de son temps à l’infirmerie. Certes, le bilan n’est pas bon, à 2 victoires pour 6 défaites. Certes, les Mavs ne réitèreront surement pas l’exploit d’aller une nouvelle fois chercher les play-offs. Certes, Wes Matthews est vraiment l’une des plus belles arnaques du siècle avec un pauvre 29% au tir dont 24% à 3pts (et le pire c’est qu’il arrose avec plus de 8 tentatives par match). Mais dans ce sombre tableau que l’on vous dépeint, il y a un rayon de soleil : Barnes s’affirme à chaque match un peu plus comme un solide leader offensif (23 pts à près de 50% au shoot). C’est lui le renouveau des Mavs avec le départ programmé de Nowitzki.

Voilà pour les Mavs. Il n’y a pas non plus des tartines à écrire sur cette équipe vieillissante qui, il faut l’admettre, n’intéresse pas grand monde…et on comprend pourquoi.

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